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Danyèl Waro

Musique, Chorale - Chant

Marseille 13000

Le 30/05/2024

Danyèl Waro est un artiste majeur de la scène réunionnaise. Sa voix de tête déclenche frissons et met chaloupes en branle dès la première syllabe, annoncée par les rythmes et percussions classiques du Maloya, kayamb et rouleur notamment. Les paroles combatives en créole réunionnais célèbrent un métissage ancien et livrent le public à un jeu hypnotique où les corps transportent l’histoire, ses douleurs, ses sonorités et ses morsures. Entremêlant harmonieusement les poly-rythmies de l’Océan Indien, dans un bouillonnement flamboyant, qui incarne avec une ferme douceur l’exigence indomptable de liberté et de dignité du peuple réunionnais. L’art de Danyèl Waro se dépeint comme une expression vivante et précise où rien n’est statique, où chaque émotion est portée avec une légèreté cinglante, qu’elle agite rage, nostalgie ou espoirs. Danyèl Waro (chant, percussions), Mickael Talpot (chant, percussions), Bino Waro (chant percussions), Laurent Dalleau (chant, percussions), Gilles Lauret (chant, percussions, guitare) Avec Run Productions Une proposition de la Cité de la Musique de Marseille, hors les murs.

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umuko

Musique

Marseille 13000

Du 03/07/2024 au 04/07/2024

Dorothée Munyaneza - Cie Kadidi Avec umuko, l’arbre-lieu, l’arbre sacré, Dorothée Munyaneza entre en conversation avec cinq artistes de la jeune scène rwandaise. Une création-célébration fondée sur l’amour, la solidarité et la joie à travers le corps, la poésie, la musique, l’inanga et le chant. Il y a trente ans, Dorothée Munyaneza quittait l’ocre rouge de sa terre natale et ancrait sa vie ailleurs : Londres, Paris, et aujourd’hui Marseille. Mais elle n’a jamais oublié umuko, cet arbre qui l’illumine depuis son enfance et se révèle constamment à elle, au point de vouloir le célébrer. Avec cinq jeunes artistes du Rwanda, « source d’inspiration, de beauté et de ravissement », elle crée sa pièce comme une forme de retour à la mémoire. Elle s’approche de l’origine et puise dans le tronc commun – umuko, cet arbre sacré aux fleurs vermeilles – pour mieux le commémorer et imaginer l’arbre futur. Arbre symbolique pour le peuple rwandais, arbre ancestral, arbre guérisseur, il est aussi nommé umurinzi « gardien de la mémoire » et souvent planté devant le palais royal… Les danseur·ses Yvette Fasha et Abdoul Mujyambere, les performeurs et musiciens Jean Patient Nkubana, Impakanizi,[...]

photo Sacré Brésil - Concert de Mônica Passos et Banda Akachic

Sacré Brésil - Concert de Mônica Passos et Banda Akachic

Marseille 13000

Le 05/02/2022

Sacré Brésil Concert de soutien à l’association Les Apprentis de l’espérance pour leur action d’insertion sociale et professionnelle des jeunes. Florilège de ce que le Brésil a fait de plus beau, des chansons que l’on chante comme une prière ou comme un exorcisme pour faire fuir l’ombre qui s’est abattue sur le peuple brésilien, des chants qui nous encouragent et nous transfigurent. Mônica Passos, chant, guitare 6 cordes, flûte traversière Marc Madoré, basse, guitare 7 cordes, craviola, chœurs Hervé Morisot, guitare Bernard Madoré, saxophone Sergio Bacalhau, percussions Une proposition de Les Apprentis de l'espérance.

photo Adieux à Vienne

Adieux à Vienne

Musique

Marseille 13000

Le 05/12/2021

Admiré par Mahler, Berg et Schoenberg, Franz Schmidt (1874-1939) fut un compositeur phare de l’Autriche de l’entre-deux guerre. Auteur de 4 symphonies, d’un important répertoire pour orgue, d’un opéra "Notre Dame" sur le roman de Hugo, il subit un chantage nazi lors de l’invasion de l’Autriche (1938) au sujet de sa femme internée depuis 1919 pour schizophrénie. Afin d’éviter son euthanasie, il doit composer une cantate à la gloire de la réunification du peuple allemand. Cantate volontairement inachevée tandis qu’avant son décès il finissait pour le pianiste Wittgenstein son magnifique Quintette. Sa femme sera assassinée dès le lendemain de sa mort et la dénazification allemande fera de cet immense compositeur totalement apolitique le bouc émissaire des courants modernistes d’après-guerre. Mahler composa quatre des cinq chants lors d’un séjour à la Villa Mahler lors de l’été 1901. Le dernier chant composé est un poème que Mahler mit en musique en juillet 1902 pour son épouse, Alma Mahler. Il cacha le manuscrit dans la partition de Siegfried qu’Alma déchiffrait souvent. Malheureusement pour le compositeur, Alma ne vint pas déchiffrer la partition pour plusieurs jours. Gustav[...]

photo Schubert en miroirs

Schubert en miroirs

Chorale - Chant, Histoire - Civilisation

Marseille 13000

Le 08/10/2021

Ensemble Musicatreize Roland Hayrabedian direction Franz Schubert, Chant des esprits sur les eaux Michel Petrossian, Amours sidoniennes Parce que la Méditerranée est une invitation au voyage, laissez-vous emporter par le Chant de l’esprit sur les eaux de Schubert avant de partir, avec Michel Petrossian, sur les traces du peuple sidonien en Israël. Passionné par les langues et civilisations anciennes, Michel Petrossian a étudié l’hébreu, le grec, l’ougantique, l’araméen et le babylonien - liste non exhaustive -. Le voici face à une curieuse inscription sur un très vieux tombeau. Peut-être une épitaphe, ou bien l’échange discret de deux amants séparés par un mariage arrangé. Comme chez Schubert, nul instrument aigu, comme pour témoigner d’une absence douloureuse. Deux choeurs en forme d’adieux pour méditer sur l’amour et la mort, le désir et l’absence…